Christophe Bisson, né en 1969, vit et travaille à Caen.
Après des études de philosophie à l’Université Panthéon-Sorbonne, où il obtient en 1994 un DEA avec mention très bien, il se consacre d’abord aux arts plastiques. Jusqu’en 2009, il participe à de nombreuses expositions personnelles en France et à l’international (Paris, Budapest, Barcelone, Kiev, Vilnius, New York, Moscou...).
En 2007, il réalise avec la documentariste américaine Maryann De Leo, lauréate d’un Oscar en 2004, le film White Horse. Ce documentaire, qui suit le retour d’un homme à Pripyat, ville évacuée après la catastrophe de Tchernobyl, est sélectionné à la Berlinale et diffusé sur HBO, marquant un tournant décisif dans son parcours
artistique.
À partir de 2009, il se consacre exclusivement au cinéma documentaire. Depuis lors, Christophe Bisson développe une œuvre singulière, articulée autour de deux axes principaux : une exploration de la norme à travers la pathologie (Road Movie, Liquidation, Au monde, Sfumato) et une approche poétique et littéraire du réel (Entrée des écuyères et des tigres, Lenz Élégie, Un souvenir d’archives).
Ses films, souvent réalisés en collaboration avec la monteuse Claire Atherton, sont présentés dans des festivals internationaux tels que le FIDMarseille, Cinéma du Réel, la Viennale ou encore Visions du Réel.
Depuis 2011, il collabore étroitement avec TRIPTYQUE FILMS, qui produit la majorité de ses œuvres cinématographiques. Parmi ses réalisations récentes, figurent Un souvenir d’archives (2020) — une immersion dans les archives de la philosophe Sarah Kofman — et Sfumato (2016) — portrait du peintre Bernard Legay.
Depuis 2023, Christophe Bisson se consacre également à l’écriture romanesque, prolongeant ainsi sa quête d’exploration des marges, des voix singulières et des zones d’ombre du réel.
